Google, Facebook, Amazon… ces entreprises qui reportent le retour au bureau à 2022

Alors qu’en France la ministre du Travail vient d’annoncer la fin du nombre minimal de jours de télétravail imposé aux entreprises, le refrain est bien différent outre-Atlantique. Au vu de la situation sanitaire préoccupante, la majorité des grands groupes américains ont préféré ajourner le retour au bureau de leurs collaborateurs, initialement programmé pour l’automne 2021.

Un préavis de 30 jours avant le retour au bureau

C’est le cas de Google qui, par la voix de son PDG, Sundar Pichai, a annoncé que le retour au bureau, prévu pour septembre 2021, puis repoussé au 18 octobre 2021, n’aura finalement pas lieu avant, au mieux, le 10 janvier 2022. « Je suis ravi qu’un grand nombre de nos bureaux aient déjà rouvert, écrit le dirigeant dans un communiqué. Mais dans de nombreux endroits dans le monde, la pandémie continue de susciter des incertitudes. »

Le retour des salariés sur site se fera donc, sur la base du volontariat, au plus tôt en début d’année prochaine, « pour donner plus de flexibilité et de choix » aux salariés qui auront un préavis de 30 jours avant de devoir revenir au bureau.

Des modes de travail à inventer

Dans le même mouvement, Apple, Facebook, Microsoft et Amazon, qui envisageaient également un retour sur site à l’automne 2021, l’ont reporté à début 2022, inquiets de la hausse des contaminations liée à la propagation du variant Delta du virus.

Quelle que soit la formule choisie, les entreprises manifestent leur volonté d’expérimenter de nouveaux modes de travail pour mieux répondre aux aspirations de leurs collaborateurs. Fin 2020, Google avait déclaré vouloir tester un modèle hybride présentiel-distanciel lorsque la situation sanitaire serait moins critique. De son côté, Twitter a annoncé que les employés qui le souhaitaient pourrait rester en 100 % télétravail à l’issue de la pandémie.

Vaccination obligatoire

Par ailleurs, certaines entreprises, à l’image de Google, Microsoft ou encore Facebook, ont annoncé que leurs salariés devraient être vaccinés lorsqu’ils reviendraient travailler sur leurs campus.