7 signes qu’il est (vraiment) temps de couper pendant vos vacances
Vous consultez vos mails entre deux plongeons ? C’est le signe que avez juste déplacé le bureau sous les palmiers.
Vous attendiez vos vacances avec impatience. L’heure est enfin venue de décrocher, de lâcher prise, de recharger les batteries… Mais voilà : votre cerveau, lui, n’a pas reçu le message. Entre les mails et les réunions qui tournent en boucle dans votre tête, et ce besoin incessant de « rendre service », il devient presque impossible de couper.
Ne vous inquiétez pas, si vous êtes en train de lire ces lignes, il est encore temps de vous sauver avant d’être… irrécupérable ! Voici 6 signes qui montrent qu’il est plus que temps de déconnecter avant que votre cerveau, et surtout vos proches, ne vous le fassent regretter.
Votre message d’absence ressemble à un mode d’emploi pour vous joindre en cas d’urgence
« Bonjour,
Je suis en congés du 22 juillet au 15 août.
Pour toute urgence pendant cette période, vous pouvez me contacter par SMS, mail, WhatsApp ou pigeon voyageur.
En cas d’incendie localisé autour de votre ordinateur, voici le numéro de mon beau-frère pompier volontaire, que j’embarque justement avec moi en randonnée. Timing parfait.
Merci pour votre compréhension et bel été ! »
Quand votre message d’absence contient plus de moyens de contact que votre signature de mail, c’est qu’il ne s’agit pas d’un message d’absence, mais d’un manuel de disponibilité. Oui, le monde peut tourner sans vous (même si c’est difficile à croire). Non, personne ne va vous déranger pendant vos vacances bien méritées.
Vous emportez votre ordinateur sur la plage (sait-on jamais, si…)
Là, vous avez fait fort. Parce que le combo serviette-crème solaire-PC portable dans le sac de plage, il faut le faire ! Votre conjointe vous lance un regard plus noir que noir. Vous lui dîtes que vous n’allez (probablement) pas l’ouvrir… Mais, sait-on jamais, si Pierre a une question vitale à vous poser pour sa survie et celle de l’entreprise !
Petit spoiler : vous allez finir par l’ouvrir, votre moitié va de nouveau vous fusiller du regard (à juste titre), et vous allez regretter pendant tout septembre les grains de sable dans le clavier.
Votre cerveau rejoue la dernière réunion… alors que vous sirotez un cocktail au bar de l’hôtel
Imaginez : vous êtes face à mer, le soleil caresse votre visage, votre spritz est parfaitement dosé. Et là, sans prévenir, votre cerveau lance la rediffusion de la dernière réunion du Comex : diapo 1, diapo 2, tableau Excel, silence gênant, petite pic de votre collègue « tu as quelque chose à dire à ce sujet ? ».
C’est NON. Vous n’êtes pas en afterwork, vous êtes en vacances. Prenez une gorgée, respirez, et répétez après nous : « Je ne suis pas en réunion, je suis en vacances. Je ne suis pas en réunion, je suis en vacances (…) ».
Vous glissez des termes RH à vos enfants, qui commencent à vous regardez bizarrement
« Attention, si tu continues comme ça, ça va finir en entretien annuel », « ce soir, c’est toi qui onboardes mamie pour la promenade », « il faut qu’on clarifie nos objectifs de performance avant la chasse aux crabes ».
Prenez conscience que vous êtes en train de ruiner l’innocence de vos enfants. Profitez plutôt de l’instant présent pour renouer avec un peu de spontanéité. Et rappelez-vous que, parfois, les « objectifs de performance » peuvent se résumer à un simple « se détendre ».
Les parties de pétanque tournent en réunion stratégique, et vos proches commencent à fulminer
« Ok, on fait un point en one-to-one avant le tir », « qui prend le lead sur la prochaine manche ? », « on valide la trajectoire pour secure le game ».
STOP. C’est une partie de pétanque. Et vos proches sont à deux doigts de monter un syndicat. Leur revendication ? Vous retrouver présent, détendu, sans vision stratégique et langage corporate !
Vous dessinez le logo de votre boîte dans le sable, sans même vous en rendre compte
Vous pensiez faire d’anodins châteaux de sable avec vos enfants, ou écrire « vacances 2025 » en lettres coquillages ? Mais vous voilà, assis sur votre serviette, à griffonner le logo de votre entreprise dans le sable, avec un souci du détail qui ferait pâlir le service communication.
Vous attendiez un signe pour prendre la mesure de votre état ? Le voilà. Posez tout. Attrapez la pelle jaune et le seau rouge, et partez construire la plus belle forteresse de la plage. Ou alors, allez vous chercher un cocktail bien frais. Vous l’avez largement mérité.
Vous checkez vos messages Teams depuis votre bouée licorne (la déconnexion, on n’y est pas encore)
La piscine de votre Hôtel 5* est déserte. Vous flottez sur l’eau, tout est calme. Sauf que, vous avez refusé de désactiver les notifications sur votre montre connectée. Résultat : ça vibre dans tous les sens. Une alerte Teams. Vous penchez dangereusement pour afficher le message de Brigitte, votre collègue. Votre bouée tangue, et votre dignité aussi.
Il suffit ! Rien de capital ne va se passer en plein mois d’août. La vraie urgence : remettre de la crème solaire avant de ressembler à une écrevisse marquée au barbecue et d’attraper une vilaine insolation.
La morale de l’histoire
Vous concernant, déconnecter n’est plus un luxe, c’est une urgence ! Coupez tout, fermez l’ordi. Le seul KPI qui compte désormais : votre chrono sur le toboggan géant de la piscine.