Covid-19 : que contient le guide repère qui remplace le protocole sanitaire en entreprise ?

En lieu et place du protocole sanitaire, un document de deux pages, publié par le ministère du Travail, rappelle les consignes à respecter pour limiter les risques de propagation du virus au travail.

Comment continuer d'assurer la santé de ses collaborateurs après la fin du protocole sanitaire en entreprise ?
Comment continuer d'assurer la santé de ses collaborateurs après la fin du protocole sanitaire en entreprise ? © Small365/stock adobe.com

La fin du protocole sanitaire en entreprise et de l’obligation de porter le masque au bureau ne marque malheureusement pas le terme de l’épidémie. Le risque de transmission du virus sur le lieu de travail demeure présent. C’est pourquoi le ministère du Travail a publié, mercredi 16 mars, un guide repère auquel les entreprises peuvent se référer pour continuer d’assurer une protection optimale à leurs collaborateurs.

Ce document rappelle notamment la responsabilité des employeurs en matière de prévention des risques menaçant la santé de leurs salariés, en application de l’article L.4121-1 du Code du travail.

Quelles sont les principales recommandations de ce guide ?

Maintien des mesures d’hygiène et d’aération

Déjà présentes dans le protocole sanitaire, certaines mesures sanitaires sont toujours d’actualité, telles que :

  • Le lavage régulier des mains ou le fait d’éternuer dans son coude ;
  • L’aération fréquente des locaux ;
  • Le nettoyage régulier des bureaux et points de contact fréquemment touchés par les salariés.

Autorisation de port du masque pour les salariés qui le souhaitent

Si le guide précise qu’il n’y a plus lieu de rendre le port du masque obligatoire dans les espaces intérieurs collectifs (hormis dans les transports et dans les établissements de santé), il précise que les salariés qui souhaitent continuer à le porter pourront le faire s’ils le souhaitent.

Vaccination fortement conseillée

Le guide rappelle, en outre, que la vaccination reste particulièrement recommandée et qu’elle peut être réalisée par les services de santé au travail.

Seuls les professionnels des champs médicaux, médico-sociaux et sociaux demeurent soumis à l’obligation vaccinale.

Que faire si un salarié est cas contact ou positif au Covid ?

Si un salarié apprend qu’il est cas contact d’une personne positive à la Covid, la marche à suivre dépend de son statut vaccinal :

  • S’il dispose d’un schéma vaccinal complet ou a contracté le virus il y a moins de quatre mois, il n’a pas obligation de s’isoler, à moins d’être atteint d’une immunodépression grave. Il doit ensuite réaliser un test antigénique ou PCR deux jours après avoir été prévenu par l’Assurance maladie ou la personne positive. Si le test est positif, il devra s’isoler. S’il est négatif, il devra appliquer strictement les mesures barrières et télétravailler dans la mesure du possible.
  • Si son schéma vaccinal est incomplet et qu’il n’a pas contracté la Covid-19 dans les quatre mois, ou qu’il est immunodéprimé, le salarié cas contact doit s’isoler immédiatement pour une durée de 7 jours après le dernier contact avec le cas positif. Il devra réaliser un test PCR ou antigénique au bout de ces 7 jours. S’il est positif, il doit prolonger sa période d’isolement. S’il est négatif, il pourra à nouveau se rendre au travail.

Quel dispositif pour les salariés vulnérables ?

Selon le guide, « dans le contexte de déploiement à grande échelle de la vaccination et suite à l’avis du Haut Conseil de la Santé Publique du 11 mai 2021, les personnes dites ‘’vulnérables à la Covid-19’’ peuvent reprendre leur activité professionnelle en présentiel, en bénéficiant de mesures de protection renforcées. Toutefois, dans certains cas spécifiques, les personnes vulnérables qui ne peuvent pas travailler à distance peuvent bénéficier d’une indemnisation. »

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