« Burnout », le syndrome d’épuisement au travail

Comme souvent dans les cas de détresse psychologique, la prévention et la détection des personnes les plus exposées permet de mettre des mots sur ce genre de maux et souvent d’éviter le pire. Les symptômes sont identifiables, repérer les situations à risque favorise également la prise de distance.
Les personnes surinvesties dans leur travail, savent ce que c’est de démarrer chaque journée de boulot sur les chapeaux de roues. Le syndrome de Burnout, s’il est encore méconnu dans notre pays, est fréquemment évoqué dans les pays anglo-saxons. Ce syndrome professionnel pose beaucoup de questions sur notre rapport au travail. Les cas récents de mal-être au travail, de dépression, voire de suicides, appellent des réponses adaptées. Trouver un équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle, aménager des horaires plus flexibles, développer le télétravail sont des pistes à explorer. Mais avant tout, pour que les gens se sentent bien dans leurs postes (plutôt que d’être droits dans leurs bottes), il faut bien définir leur mission, éradiquer le harcèlement sous toutes ses formes et inciter à une meilleure reconnaissance au travail. Vaste programme !
Tout cela n’est pas très gai je vous le concède, mais c’est un enjeu important pour une société capitaliste où la valeur travail l’emporte trop souvent sur les valeurs humaines.
Si vous voulez en savoir plus sur ce syndrome du Burnout et éviter de vous cramer au taff à coups d’heures supplémentaires, voici quelques liens :
- La Tribune de Genève a consacré un dossier au Burnout début janvier.
- Le magazine Jobboom a également abordé ce sujet en 2006.
- Les symptômes du Burnout vues par la pub pour terminer sur une note plus légère.