Top 10 des métiers incompréhensibles pour nos parents

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Avez-vous déjà essayé d’expliquer à vos parents en quoi consiste concrètement votre métier ? C’est souvent mission impossible. D’autant que 60% des métiers exercés actuellement n’existaient pas il y a seulement 10 ans.

Pour réduire ce fossé générationnel, LinkedIn vient d’annoncer le lancement de la journée des parents au bureau. Un événement prévu le 7 novembre 2013 et largement inspiré du « Take your parent to work day » organisé par Google.
Le réseau social professionnel compte ainsi mobiliser les salariés et leurs parents dans quatorze pays (Royaume-Uni, les Etats-Unis, la France, les Pays-Bas, la Suède, l’Allemagne, l’Italie, l’Espagne, le Brésil, l’Australie, l’Inde, le Canada, Singapour et Hong-Kong), et encourage également les entreprises du monde entier à participer à cette journée.
Pour illustrer l’incompréhension entre les parents et les enfants, LinkedIn a aussi dressé la liste des 10 métiers les plus méconnus. En France, le pourcentage des parents qui ne savent pas comment décrire précisément le travail de leurs enfants est le suivant :

1. Actuaire (83%)

Ce métier principalement exercé dans le secteur de l’assurance. Pour faire simple il est chargé de calculer les impacts financiers du risque. Si votre enfant est actuaire c’est sûrement un matheux.

2. Chargé de relations presse (74%)

La presse et les médias on voit à peu près ce que c’est, mais les relations presse c’est un peu plus flou. En gros le boulot d’un attaché de presse consiste à rédiger, envoyer des communiqués de presse, organiser des événements, des conférences de presse avec plein de petits fours, de tasses à café et de dossiers cartonnés et harceler les journalistes par téléphone pour qu’ils parlent de vos clients.

3. Gestionnaire de données (65%)

Les données c’est la base ! Elles sont partout et les gestionnaires de données en sont fous. Toute la journée ils font des extractions sur Excel et d’autres logiciels qu’ils sont les seuls à maîtriser. Un conseil : évitez de leur demander ce que signifie « Big Data ».

4. Community Manager (64%)

A priori on pourrait penser qu’un community manager passe ses journées à regarder des vidéos de chats et à « booster le buzz » sur Facebook et Twitter. Mais pas seulement : pour en savoir plus consultez notre grande enquête 2013 sur ce métier du web.

5. Producteur radio (57%)

 On entend souvent leurs noms sur France Inter ou France Culture. Ils sont très cultivés et ont plein d’idées d’émissions qu’ils gèrent à la fois sur le fond et sur la forme. Heureusement ils ne sont pas seuls pour faire tout ça.

6. Contrôleur de gestion (53%)

Quand on veut caricaturer ce métier on dit que c’est le gars à lunettes qui compte les stylos que vous utilisez sur l’année. En fait son rôle est étroitement lié à la stratégie financière de l’entreprise et pas seulement à la maîtrise des coûts. Et en plus, c’est souvent très bien payé comme travail. 

7. Assistant personnel (51%)

Rien à voir avec le PDA d’antan. L’assistant personnel est souvent une personne aux petits soins avec un PDG ou une autre personne haut-placée. Selon le profil de la personne qu’il assiste le boulot peut vraiment beaucoup varier. Ses journées sont bien remplies par de multiples tâches pas toujours passionnantes.

8. Sociologue (46%)

Le sociologue est avant tout un chercheur en sciences sociales. Il a son jargon bien à lui, travaille sur un « objet » ou un « champ » et cite des auteurs que lui seul a lu comme Karl Popper ou Pierre Bourdieu. Au bout de quelques verres, il lui arrive de dire des choses compréhensibles par le commun des mortels.

9. Correcteur (45%)

Dans la presse et les médias, c’est un métier en voie de disparition, c’est bien dommage. Il traque les fautes et les non-sens et est très à cheval sur l’orthographe et la grammaire. C’est un érudit passionnant. Pour en juger, rendez-vous sur le blog des correcteurs du Monde.

10. Créateur de mode (43%)

Quand on dit « créateur de mode », on pense immédiatement à Karl Lagerfeld, John Galliano et aux autres génies de la haute couture. Mais c’est un métier qui existe aussi évidemment dans le prêt à porter pour créer tout au long de l’année des nouvelles collections inspirées des dernières tendances. Leur point commun ? Un bon coup de crayon et du (bon) goût. 

Bien s’équiper pour bien recruter