Ces salariés qui veulent démissionner parce qu’ils ne peuvent pas télétravailler
Un salarié sur trois serait prêt à quitter son poste s’il n’a pas la possibilité de travailler à distance, selon une récente étude.
Le télétravail est devenu un élément déterminant de qualité de vie au travail. A tel point que 37% des salariés se disent prêts à démissionner dans les six prochains mois parce que leur entreprise ne leur offre pas la possibilité de travailler à distance, selon une étude du BCG parue le 7 juillet. Un poste télétravaillable est devenu, depuis le début de la crise sanitaire, un critère important de choix pour les candidats, quand vient le moment de postuler.
Le télétravail : un argument phare de marque employeur
Le cabinet a interrogé 7 000 actifs dans sept pays : l’Australie, le Japon, l’Inde, les Etats-Unis, le Royaume-Uni, l’Allemagne et la France. Des nations où 75 à 80% de la masse salariale occupent des postes sans télétravail possible.
Cette enquête prouve que le télétravail est aujourd’hui un argument décisif pour postuler dans une entreprise ou pour y rester. Selon l’étude, les secteurs les plus menacés par ce phénomène de démission sont la distribution et l’industrie.
Le travail à distance plébiscité par les jeunes
L’étude pointe aussi que les 18-24 ans sont deux fois plus enclins que leurs aînés de plus de 58 ans à démissionner si leur entreprise ferme la porte au télétravail.
Outre l’absence de télétravail, les raisons poussant les salariés interrogés à envisager une démission sont, dans l’ordre : le manque de perspectives d’évolution, le salaire, le manque de flexibilité, le mauvais équilibre vie pro/vie perso et l’absence d’épanouissement professionnel.