Retenir ses talents grâce à la mobilité interne
Et si la mobilité interne était la solution miracle pour garder vos talents dans vos rangs ?

Turnover élevé, guerre des talents, coûts de recrutement en hausse… Les problématiques RH n’ont jamais été aussi pressantes. Pourtant, une solution simple, mais souvent sous-estimée, peut changer la donne : la mobilité interne !
Grâce à un programme structuré, la mobilité interne peut devenir un levier pour fidéliser vos collaborateurs, optimiser vos ressources humaines et réduire vos coûts liés aux recrutements externes. Nous avons rencontré Keyne Michel, cofondateur de Basile by hellowork, la solution digitale qui optimise le recrutement par la cooptation et la mobilité interne en entreprise. Il nous éclaire sur ce sujet stratégique !
Les 4 visages de la mobilité interne : une réponse à tous vos besoins
La mobilité interne ne se résume pas simplement à une mutation d’une région à une autre. Elle offre une palette de possibilités pouvant répondre aux aspirations des collaborateurs et aux besoins des entreprises en termes de recrutement. Elle peut être :
- Géographique : garder le même poste, en changeant de région ou de pays. C’est un choix souvent motivé par des aspirations personnelles.
- Transversale : bifurquer de périmètre d’action sans changer de poste, idéal pour enrichir l’expertise de terrain d’un collaborateur.
- Fonctionnelle : changer de métier sans quitter l’entreprise. Cela s’accompagne souvent d’un plan de développement de compétences ou d’une formation. C’est une bonne façon de répondre au désir de reconversion ou de montée en compétences d’un salarié.
- Verticale : et oui, la promotion aussi est une forme de mobilité interne, parfaite pour fidéliser un collaborateur en proie à des ambitions de progression hiérarchique !
De plus, « ce modèle s’adapte à toutes les tailles d’entreprise, dans tous les secteurs, à tous les profils », explique Keyne Michel. Une flexibilité qui permet de conserver ses collaborateurs en leur offrant des perspectives variées.
Fidéliser plutôt que remplacer : une solution au turnover
Une démission peut rapidement devenir un casse-tête pour les RH : il faut ensuite identifier le bon profil en adéquation avec le poste et l’entreprise, recruter, intégrer, former… Avec en prime, le risque que la personne retenue ne soit pas alignée avec les missions ou la culture de l’entreprise.
« On dit souvent que la cooptation est le meilleur des recrutements, parce que les candidats sont sélectionnés par les collaborateurs. C’est au trois-quarts vrai. Au final, le meilleur recrutement, c’est celui qu’on ne fait pas parce qu’on a réussi à conserver un collaborateur qu’on connaît et qui nous connaît », déclare le cofondateur de la solution Basile.
Un programme de mobilité interne bien pensé et promu auprès des équipes peut transformer la gestion des talents en un atout indéniable pour l’entreprise. « Chaque mobilité réussie est un recrutement de moins à réaliser pour une ouverture de poste. Tu as la certitude que cette personne correspond aux compétences et aux valeurs de l’entreprise. Il n’y a pas de danger lié à la découverte. » ajoute-t-il.
Un outil d’attractivité pour séduire les talents externes
Il peut arriver que votre perle rare ne soit pas dans vos rangs. La mobilité interne n’est pas seulement bénéfique en interne : elle envoie aussi un message fort aux candidats externes.
Pourquoi ? Parce que les talents d’aujourd’hui recherchent plus qu’un simple emploi : ils veulent du sens, des perspectives et des projections possibles. « Avec la mobilité interne, tu proposes au collaborateur de passer toute sa carrière au sein de ton entreprise ou de ton groupe, et une carrière qui sera riche et enrichissante, avec des opportunités variées » précise Keyne Michel.
Aussi, une entreprise qui capitalise sur ses collaborateurs, en leur permettant de se reconvertir, de diversifier leurs missions, de gravir les échelons, place l’humain au centre de sa réflexion. C’est une preuve d’engagement qui attire les profils les plus ambitieux. Une fois en place, quelles raisons d’aller voir ailleurs si les opportunités existent en interne ?
Booster l’engagement de vos collaborateurs avec Basile
« La mobilité interne est déjà présente dans de nombreuses entreprises, mais souvent, ces outils sont peu connus des collaborateurs » observe Keyne Michel. « C’est là qu’intervient Basile. Notre métier est de développer la notoriété du programme, de ses avantages, pour que le jour où un collaborateur se pose des questions sur sa carrière, le choix de la mobilité soit une réelle option. » ajoute-t-il.
À travers sa solution, Basile a développé un programme qui répond aux problématiques des entreprises : rendre l’outil visible et accessible, et engager les collaborateurs dans cette dynamique. Le but : « faire en sorte que les RH ne se retrouvent pas avec une démission et qu’il soit déjà trop tard pour rattraper le collaborateur », continue-t-il.
Grâce à un portail intuitif, « les collaborateurs peuvent consulter et postuler facilement aux offres internes, suivre leur candidature et recevoir des alertes pour les nouvelles opportunités ».
Des résultats qui parlent d’eux-mêmes
Avec un programme poussé en interne et une plateforme ergonomique, les résultats ne tardent pas à apparaître. « Chez certains de nos clients, la solution Basile a permis d’augmenter le nombre de mobilité de 20%, et ce, dès la première année. » Mais, encore faut-il se faire accompagner par un expert pour s’imprégner des bonnes pratiques en la matière.
Alors, n’est-il pas temps de sauter le pas, pour « faire de ce modèle un élément de fierté et d’attractivité » de votre entreprise ?
Le saviez-vous ?
Les entreprises ont des obligations en matière de mobilité interne :
- Le Code du travail impose aux entreprises de plus de 300 salariés de mettre en place un programme de mobilité interne (article L 2242-20).
- Selon les conventions collectives, les offres doivent être diffusées en interne au moins 30 jours avant d’être ouvertes à l’externe.
- Dans certains cas, les collaborateurs sont prioritaires sur les offres ouvertes. Par exemple : un temps partiel souhaite passer à temps plein, un salarié en horaire de nuit désire basculer sur des horaires de jour, ou pour les CDD et intérimaires qui aspirent à un CDI (sous certaines conditions).