Votre région est-elle attractive aux yeux des candidats ?

Au moment de choisir son futur employeur, la localisation géographique de l’entreprise constitue l’un des principaux critères pour un candidat. C’est pourquoi Hellowork a cherché à cartographier les régions les plus attractives aux yeux de ces derniers. Voici les résultats de notre enquête* sur la mobilité professionnelle, publiée le 3 mars, riche en enseignements pour les recruteurs.

Ile-de-France, Auvergne-Rhône-Alpes et Pays-de-la-Loire en tête

En passant au peigne fin 38 millions de visites sur les offres d’emploi de la plateforme Hellowork.com au dernier trimestre 2024, notre baromètre de la mobilité professionnelle distingue cinq régions particulièrement recherchées par les candidats souhaitant changer de région :

• l’Ile-de-France (qui représente un volume de 12,5% des recherches effectuées par des candidats en dehors de leur région de résidence) ;
• l’Auvergne-Rhône-Alpes (10,6% des recherches) ;
• les Pays-de-la-Loire (8,8%) ;
• la Nouvelle-Aquitaine et l’Occitanie (8,6%) ;
•  la Provence-Alpes-Côtes d’Azur (8%).

Le point commun de ces territoires ? Ils allient dynamisme économique et qualité de vie, autant d’atouts précieux pour des candidats en quête de nouvelles opportunités de carrière et d’un cadre de vie agréable pour eux et leur famille.

Si l’on zoome sur les régions plébiscitées par les Franciliens qui quittent leur région à la recherche de nouvelles opportunités professionnelles, c’est l’Auvergne-Rhône-Alpes qui arrive en tête, en particulier la métropole lyonnaise, suivie par la Nouvelle-Aquitaine et l’Occitanie, ex-aequo avec les Hauts-de-France.

Deux défis : attirer et conserver les talents

L’Auvergne-Rhône-Alpes tire également son épingle du jeu en matière de rétention des talents, puisque 64,6% des candidats qui y vivent limitent leur recherche d’emploi à leur région de résidence. Viennent ensuite la Bretagne (avec 58,5% des candidats limitant leur recherche à cette région) et la Nouvelle-Aquitaine (56,8%). Ces trois régions parviennent à limiter la fuite de leurs talents du fait de leur spécialisation dans des secteurs qui ont le vent en poupe (agroalimentaire, numérique, énergies renouvelables) et de la qualité de vie qu’elles offrent.

A l’inverse, des régions telles que le Centre-Val-de-Loire, la Bourgogne-Franche-Comté et la Normandie peinent à retenir les actifs, notamment à cause d’un moindre dynamisme économique sur des secteurs d’activité concentrés (industrie traditionnelle, agriculture…).

*Analyse basée sur 38 millions de visites d’offres d’emploi de la plateforme d’emploi Hellowork.com sur une période de 80 jours sur le dernier trimestre 2024.