Parité dans les entreprises du CAC 40 : les bons et les mauvais élèves

Qui donne l’exemple ?

 Et du côté des mauvais élèves, tout en bas du classement, on trouve un trio d’entreprises plutôt high-tech : Technip, STmicro et EADS, bon dernier. Assez logique finalement quand on sait que les effectifs de ces sociétés sont surtout composés de profils ingénieurs, des métiers traditionnellement masculins.
De manière globale, les organes décisionnaires des grands groupes tendent tout de même à se féminiser mais restent encore très masculins : au 30 septembre 2012, il y avait en moyenne 23,93% de femmes dans les conseils d’administration et de surveillance des entreprises du Cac40. Une part qui tombe à 8,88% dans les Comités Exécutifs et organes de management équivalents. La loi Copé-Zimmermann, qui fixait comme objectif 20% de femmes au moins dans les Conseil d’administration d’ici 2014, a donc été suivie d’effets. Mais il faudra mener d’autres actions pour atteindre les 40% prévus par cette même loi à l’horizon 2017.
Il reste des cancres

Mais si on compare avec d’autres pays européens, les sociétés françaises ne sont finalement pas trop à la traîne. D’après une enquête d’Ernst & Young relayée par La Tribune les CA du Cac40 seraient féminisées dans une proportion de 19%. Alors qu’en Allemagne et en grande-Bretagne, la part de femmes dans les conseils des sociétés cotées flirte seulement avec la barre des 15%. Et en Italie, la question ne semble pas à l’ordre du jour avec 5% de femmes seulement dans les instances dirigeantes des grandes entreprises. Pour une fois, la France est donc plutôt une bonne élève au niveau européen !
Voir le classement complet sur Challenges
