Comment surmonter vos difficultés de recrutement avec l’IA ?
Création d’offre, conception de trame d’entretiens, recherche en CVthèque, l’IA accompagne le recruteur à toutes les étapes. Nos conseils pour faire de cette révolution technologique votre meilleur allié.
Au fil des mois, de plus en plus d’actifs utilisent l’intelligence artificielle au travail, et les recruteurs ne font pas exception. 79% d’entre eux affirment l’utiliser régulièrement, d’après notre enquête Hellowork. Face à ces usages qui s’ancrent dans le quotidien, les solutions de recrutement (ATS, CVthèque..) intègrent de plus en plus de modules IA. « Toutes ces fonctionnalités IA n’ont pas pour finalité de faire le travail à la place du recruteur mais bien de l’accompagner pour gagner du temps et améliorer ses pratiques », précise Vincent de Veyrac, Product Manager chez Hellowork.
Difficulté n°1 : créer une offre d’emploi qui donne envie de postuler
Créer une offre d’emploi, en particulier si vous partez de zéro (par exemple dans le cadre d’une création de poste), est chronophage. La bonne nouvelle, c’est que l’IA générative peut vous aider à surmonter le syndrome de la page blanche en créant un premier jet.
« Des ATS comme Buddi by hellowork permettent au recruteur de générer des offres d’emploi plus intelligentes à partir d’un simple intitulé de poste. Pour aller plus loin, le recruteur peut également confier à l’IA son brief de recrutement et lui préciser le style à adopter : formel ou proche du candidat, vouvoiement ou tutoiement… », explique Vincent de Veyrac.
A partir de la première version proposée par l’IA, le recruteur peut ensuite personnaliser son offre, en ajoutant des éléments sur l’entreprise, des informations sur le poste et le processus de recrutement, ainsi qu’une tonalité qui reflète la culture de l’entreprise.
Difficulté n°2 : trouver rapidement des profils pertinents dans une CVthèque
Il n’est pas toujours simple de trouver le candidat idéal dans des CVthèques comprenant plusieurs millions de profils. A titre d’exemple, celle de Buddi comprend 3,5 millions de CV : « On y a intégré depuis plusieurs années des algorithmes d’IA pour recommander des profils, mais on a voulu aller plus loin en permettant au recruteur de formuler sa requête en langage naturel. Plutôt que de remplir les différents champs d’un formulaire, il peut écrire dans le moteur de recherche : ‘’Je recherche un maçon de 8 ans d’expérience à Rennes’’ », développe le Product Manager.
Objectif : faire une recherche précise mais pas trop excluante, en faisant remonter des profils ou des compétences qui n’auraient pas forcément été identifiés par le recruteur.
Difficulté n°3 : rédiger des messages d’approche qui donnent envie au candidat de vous répondre
Aujourd’hui, de nombreux recruteurs utilisent des template génériques où seuls le nom et le prénom du candidat sont modifiés au moment d’envoyer un mail d’approche. « Notre conviction, c’est que pour augmenter le taux de réponse des candidats, il faut aller vers davantage de personnalisation, parler des liens entre le candidat et le poste à pourvoir et lui montrer en quoi l’offre est intéressante pour lui », explique le Product Manager.
Là encore, l’IA peut vous faire gagner un temps précieux en identifiant les points communs entre l’offre d’emploi et le CV du candidat, et en les mettant en exergue dans votre message. Comme toujours, c’est le recruteur qui a le dernier mot et peut choisir de modifier tel ou tel aspect du texte généré par l’IA.
Difficulté n°4 : traiter équitablement et objectivement tous les candidats en entretien d’embauche
Elaborer une trame d’entretien structuré et des questions pertinentes, qui garantissent une équité de traitement entre tous les candidats, nécessite du temps et de l’expertise. L’outil à base d’IA proposé par Hellowork peut vous aider en générant une score card avec des questions comportementales et situationnelles pour chaque compétence que vous souhaitez évaluer.
« In fine, l’IA fait gagner du temps au recruteur qui peut se recentrer sur son cœur de métier : la qualité de la relation avec le candidat. Mais au-delà de ça, cette technologie améliore la qualité des actions du recruteur (rédiger des offres plus impactantes, mieux structurer ses entretiens, sourcer de meilleurs profils…) et, par conséquent, a des répercussions positives sur l’expérience candidat », conclut Vincent de Veyrac.