Ces comportements à éviter quand il fait chaud (pour le confort de toutes et tous)
Tous nos conseils pour éviter une guerre dans l’open space quand la chaleur s’invite et que la clim vous lâche !
Le soleil, le ciel bleu, la chaleur… L’été, quel bonheur ! Jusqu’au moment où le thermomètre s’emballe, que la clim tourne à fond sans réussir à contenir la fournaise, et que les réunions ressemblent à des sessions de sauna collectif.
Pour éviter que l’ambiance devienne aussi moite que les dossiers en attente, voici quelques comportements à éviter au bureau pendant les grandes chaleurs. Parce qu’après tout, la chaleur, ça se vit ensemble !
Se plaindre toutes les 3 minutes (« Oui, tout le monde a chaud… »)
On connaît tous ce collègue qui, dès 9h30, ne peut s’empêcher de verbaliser qu’il fait « une chaleur de fou » et que « ça devient insupportable ». Et surtout, il vous le rappelle environ toutes les 20 minutes, avec une régularité de métronome. On est d’accord, c’est parfois difficile à supporter, mais entendre en boucle le même refrain peut vite transformer le bureau en un four émotionnel. Oui, il fait chaud. Non, ce n’est pas la peine d’en faire un podcast.
- Notre conseil : une petite mais bienveillante punchline, une note positive ou une pointe d’humour suffisent souvent à évacuer les tensions. Tout le monde souffre de la chaleur, alors pourquoi ne pas en rire un peu ?
Ouvrir toutes les fenêtres… alors que la clim est à fond
Ah, le fameux geste bien intentionné mais contre-productif : ouvrir toutes les fenêtres pour « aérer » alors que la climatisation fonctionne déjà à plein régime. Le problème ? Ça crée un super courant d’air chaud et humide, la clim n’arrive plus à faire son travail, et en plus, ce n’est vraiment pas bon pour la planète.
- Notre conseil : on aère le matin, quand il fait encore une chaleur supportable, puis on laisse la clim faire son travail le reste de la journée, sans en abuser. Il est recommandé de ne pas dépasser 7 à 8 degrés de différence avec la température extérieure, même en cas de fortes chaleurs. Ce n’est bon ni pour votre santé (le rhume en plein juillet avant les vacances, pas top), ni pour l’environnement.
Faire chauffer un plat au fromage quand il fait 35 degrés
Oui, la raclette, c’est sacré. Mais en plein été, faire mijoter du fromage dans le micro-ondes de la cafétéria collective, ce n’est vraiment pas la meilleure des idées. Entre l’odeur qui s’infiltre dans l’open space voisin et l’estomac au bord de la nausée, le risque de mutinerie est réel.
- Notre conseil : on opte plutôt pour des plats légers, frais et sans effets secondaires olfactifs. L’été, c’est salade, melon et gaspacho. Et si vraiment vous avez envie d’une tartiflette, gardez-là pour un repas en amoureux avec votre conjoint.
Enlever ses chaussures (et embaumer le service)
Vous aussi, vos pieds gonflent avec la chaleur ? On comprend : après une matinée à cuire dans ses baskets, retirer ses chaussures semble vital. Mais ce petit plaisir personnel peut vite devenir un fléau collectif, surtout quand l’odeur devient l’invitée surprise de l’après-midi. Partager avec tout l’open space la « fraîcheur » de vos pieds, ce n’est pas très sympa pour vos collègues.
- Notre conseil : en été, pour le confort de tout le monde, on mise plutôt sur des chaussures ouvertes ou des sneakers légères et respirantes. Et si vraiment vos pieds réclament de la liberté, attendez au moins que vos collègues soient partis, ou munissez-vous d’un brumisateur parfumé au monoï (pour eux, pas pour vous).
Monopoliser les ventilateurs quand la clim est down
La clim tombe en panne et il fait 30 degrés ? Ce n’est vraiment pas de chance, mais ce genre de chose arrive toujours au pire des moments. C’est alors que les ventilateurs deviennent l’objet de toutes les convoitises. Et là, parfois, c’est chacun pour soi. Vous aussi, vous avez ce collègue qui décide de façon totalement arbitraire de diriger l’appareil sur lui, en mode « je me sauve, tant pis pour les autres ». C’est non !
- Notre conseil : bienveillance et partage sont de mise. Un bon positionnement, une rotation équitable, et un soupçon de solidarité suffisent à éviter que le service RH ne doive intervenir.