Absentéisme : près d’un arrêt de travail sur deux lié à la Covid-19 au premier semestre 2021

Une récente étude montre que le nombre d’arrêt maladie n’a cessé d’augmenter entre janvier et mai 2021.

Le nombre de salariés en arrêt de travail ne cesse d'augmenter depuis le début de l'année 2021.
Le nombre de salariés en arrêt de travail ne cesse d'augmenter depuis le début de l'année 2021. © herreneck/stock adobe.com

Première cause d’arrêt maladie en entreprise au premier semestre 2021, la Covid-19 représente 46% des arrêts de travail, selon une étude de la mutuelle Malakoff Humanis, publiée ce jeudi 9 septembre. Parmi ces cas, 12% concernent des infections diagnostiquées et 34% des arrêts dérogatoires (personnes vulnérables, garde d’enfants…).

Après le Coronavirus, les autres motifs d’arrêt de travail sont, dans l’ordre, les accidents ou traumatismes, les troubles psychologiques, les troubles musculosquelettiques et les maladies graves.

Des managers mis à rude épreuve

L’enquête révèle aussi que, sur cette période, le nombre de salariés en arrêt de travail, est en hausse de 30%. « Le nombre d’arrêts de travail par mois a augmenté de janvier à mai, passant de 1,7 à 2,2 arrêts en moyenne par salarié, engendrant des perturbations pour les entreprises », note le rapport de Malakoff Humanis.

Autre enseignement de l’étude : la proportion d’arrêts de travail chez les managers est plus importante que chez les non-managers (17 % contre 11 % pour les non-managers).

Une dégradation de la santé mentale liée à la crise

De manière générale, l’enquête met en exergue une dégradation de la santé mentale des salariés due à la pandémie. 41 % des personnes interrogées estiment que la crise sanitaire a eu un effet plutôt négatif sur leur santé mentale.

Au rang des facteurs professionnels pouvant avoir des répercussions sur la santé mentale des collaborateurs se trouvent le manque de reconnaissance de la part de leur manager, le manque de clarté de leur rôle et de leurs missions et l’augmentation de leur charge de travail.

Au total, 43 % des personnes interrogées estiment que leur entreprise ne prend pas assez en compte les situations de souffrance psychologique de leurs collaborateurs.

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