Revenir au bureau 40h par semaine ou démissionner : l’ultimatum d’Elon Musk aux salariés de Tesla
Le CEO estime que le télétravail ne permet pas de fabriquer de bons produits.
« Tout le monde chez Tesla est tenu de passer un minimum de 40 heures au bureau par semaine. C’est moins que ce que nous demandons aux ouvriers de l’usine. Si vous ne vous présentez pas, nous considèrerons que vous avez démissionné. » Cet extrait d’un mail interne, envoyé aux employés de Tesla mercredi 1er juin, affiche clairement la couleur : Elon Musk, le fondateur de l’entreprise de voitures électrique, est farouchement opposé au télétravail.
Dans ce texte, relayé par les réseaux sociaux, le CEO précise aussi que ses employés doivent travailler dans le bureau où se trouvent leurs collègues et non pas dans des locaux de l’entreprise situés dans d’autres Etats.
« Ils devraient faire semblant de travailler ailleurs »
Pour Musk, le télétravail ne permet pas de concevoir de bons produits et inciterait à l’oisiveté : à la question d’un internaute : « Que dire aux gens qui pensent que venir au travail est un concept du passé ? », il a répondu par un tweet : « Ils devraient faire semblant de travailler ailleurs. »
« Plus vous êtes haut placé dans la hiérarchie, plus vous vous devez d’être visibles. C’est pourquoi je vivais si souvent à l’usine – pour que ceux sur les lignes de production puissent me voir travailler à leurs côtés. Si je n’avais pas fait ça, Tesla aurait coulé depuis longtemps », écrit-il encore dans son mail interne.
Et chez Twitter ?
« Il y a bien sûr des entreprises qui n’ont pas ces exigences, mais depuis quand n’ont-elles pas lancé un nouveau produit remarquable ? Depuis longtemps », provoque Elon Musk, visant les entreprises américaines ayant adopté une politique plus souple de travail hybride. « Tesla a créé et créera toujours les produits plus excitants et plus utiles que ceux de toutes les autres entreprises sur Terre. Cela n’arrivera pas en passant son temps au téléphone », conclut Musk.
Une position qui a de quoi inquiéter les employés de Twitter, récemment racheté par le milliardaire américain. Alors que depuis le début de la crise sanitaire les salariés du réseau social peuvent librement choisir de travailler depuis chez eux, les choses pourraient être amenées à évoluer dans les prochains mois.