Utilisation des réseaux sociaux au travail : quelles sont les craintes des employeurs ?

Perte de temps et risque pour l’entreprise…
- Et la première crainte des employeurs c’est évidemment la perte de temps des salariés sur les réseaux sociaux. Pour 47% des directeurs financiers interrogés, c’est le principal inconvénient de l’utilisation des réseaux sociaux au travail.
- Deuxième crainte : le manque de professionnalisme. 14% des directeurs financiers estiment qu’aller sur les réseaux sociaux pendant les heures de travail n’est pas un comportement « pro ».
- 3ème grande peur : 11% des employeurs redoutent que leurs salariés répandent des commentaires négatifs sur l’entreprise et 5% des directeurs financiers interrogés craignent que des informations financières ou confidentielles y soient dévoilées…
Pas que des inconvénients
 Selon cette étude seulement 3% des répondants reconnaissent tout simplement bloquer l’accès aux réseaux sociaux depuis les postes de travail. Mais une bonne proportion (11%) estime à contrario qu’il n’y a aucune crainte à avoir. « De plus en plus d’entreprises se rendent compte que les avantages pourraient être supérieurs aux risques », a indiqué Kathryn Bolt, présidente de la division canadienne d’Accountemps interrogée sur le site Canoe.
 Et c’est l’autre enseignement intéressant de cette étude. Les avantages à laisser les salariés utiliser les réseaux sociaux ne sont pas négligeables. A commencer par de précieux contacts pour l’entreprise via les réseaux sociaux, une « amélioration de la réputation de l’entreprise » et donc de ce qu’on appelle la « marque employeur ». 
 Et enfin « un meilleur service à la clientèle » grâce à la proximité et la réactivité que permettent les réseaux sociaux. Dans le domaine du recrutement aussi il y a des avantages : le réseau des employés permet de coopter les futurs salariés et parfois de gagner du temps. Et si finalement le temps passé sur les réseaux sociaux n’était qu’un investissement ? Sans garanti de retour bien sûr mais ça vaut peut-être le coup de laisser les salariés répandre la bonne parole plutôt de leur en priver…
Lire l’étude d’Accoutemps (en anglais).
