Le salaire, un sujet abordé (trop) tard dans le process de recrutement

C’est le nerf de la guerre, mais recruteurs et candidats attendent patiemment l’entretien pour aborder la question du salaire.

salaire entretien
Plus de 90% des candidats comme des recruteurs ont au moins une fourchette de salaire souhaité en tête.

Les candidats connaissent leurs ambitions et les entreprises la fourchette du salaire qu’elles veulent proposer pour un poste. Pour autant, la rémunération est assez rarement mentionnée dès l’offre d’emploi, quand bien même elle serait un élément différenciant pour plus d’un candidat sur deux.

Le salaire, élément opaque et pourtant incontournable de la candidature

Le salaire est peu souvent indiqué dans les offres d’emploi publiées en ligne. Pourtant, le fait de ne pas l’afficher est un frein pour plus d’un candidat sur deux au moment d’envoyer sa candidature. Et les attentes sont claires, d’un côté comme de l’autre : plus de 90% des candidats comme des recruteurs ont au moins une fourchette de salaire souhaité en tête.

Du côté des entreprises, le salaire proposé dépend généralement grandement de la politique salariale déjà appliquée en interne. Savoir si le montant correspond aux attentes des deux partis avant de continuer le processus de recrutement pourrait apparaitre comme évident, mais le sujet survient finalement plus tard.

La négociation salariale lors de l’entretien

La question de la rémunération attendra un moment plus intimiste pour apparaitre. Dans plus de la moitié des cas, le recruteur commencera à en parler dès le premier entretien téléphonique, pour éviter de se lancer dans un entretien approfondi sans savoir si ce sujet pourrait être bloquant. Candidats (81%) comme professionnels du recrutement (87%) s’y accordent : c’est au recruteur d’aborder en premier cette question quand ils se rencontreront.

Il restera ensuite à s’accorder sur un montant qui convient à tous. La négociation a bien sûr sa place, d’ailleurs plus de 80% des candidats et des recruteurs tentent de se mettre d’accord si la première offre n’est pas satisfaisante. 76% des personnes en recherche d’opportunité sont prêtes à baisser leurs prétentions au moins un peu si le poste les intéresse particulièrement.

C’est également vrai du côté des entreprises (89%), qui disposent d’une petite marge de manœuvre quand un profil correspond parfaitement au besoin. Et les avantages proposés (tickets restaurant, participation, intéressement…)  jouent dans la balance pour 71% des candidats, pas étonnant qu’ils soient mis en avant par plus de 90% des recruteurs !

Bien s’équiper pour bien recruter