Protocole sanitaire en entreprise : des questions-réponses pour guider RH et salariés
Le gouvernement vient de publier la mise à jour de son protocole sanitaire en entreprise.
Dans sa version officielle, le nom du document est « protocole national pour assurer la santé et la sécurité des salariés en entreprise face à l’épidémie de COVID-19 ». Il est désormais complété d’une série de questions-réponses pour faciliter la compréhension de ses points principaux.
Les règles du port du masque détaillées
La mise à jour mentionne notamment le port du masque, devenue obligatoire à partir du premier septembre, y compris pour les salariés à leur poste. Les dérogations possibles concernent les salariés seuls à leur bureau et les salariés en ateliers qui – sous certaines conditions – peuvent porter la visière.
Le protocole rappelle par ailleurs l’obligation de l’employeur de fournir à ses salariés les masques désormais indispensables dans les locaux.
La distanciation physique
« Chaque collaborateur doit pouvoir disposer d’un espace lui permettant de respecter la règle de distanciation physique d’au moins un mètre par rapport aux autres personnes« . Le protocole propose également une jauge de 4m² par personne pour garantir cette distance dans les salles de réunion, de pause… Concrètement, l’employeur peut par exemple choisir d’afficher à l’entrée de chaque espace le nombre de personnes pouvant y être présentes en même temps.
La prise de température des salariés entrant dans les locaux est possible, sans toutefois faire l’objet d’un enregistrement, ni être automatisée (par exemple avec des caméras thermiques).
Le télétravail, un « mode d’organisation recommandé »
Le télétravail reste recommandé car il contribue à prévenir les risques d’infection et limite l’affluence dans les transports en commun. Le protocole précise qu’il doit s’inscrire dans une stratégie globale, qui tient compte des particularités des entreprises et des secteurs d’activité.
Rien n’oblige pour autant l’employeur à devoir accepter la demande de télétravail d’un salarié, mais si le poste de ce dernier est éligible au télétravail, l’employeur doit motiver son refus.