« Le recrutement est l’un des enjeux majeurs de Burger King »

Burger King est bien connu en France pour ses hamburgers, ses campagnes de pub décalées et, depuis quelques années aussi, pour ses communications autour de sa marque employeur. « Quand je suis arrivé en 2021, Burger King avait déjà une communication connue de tous sur sa marque commerciale. Nous avons voulu aligner la marque employeur sur la marque commerciale », raconte Gaël Mosny, DRH de Burger King France, dans ce nouvel épisode du podcast Prolongation(s) by Hellowork.

Plusieurs campagnes voient le jour, sur les réseaux sociaux, dans les restaurants mais aussi à la télévision. Avec à chaque fois la touche d’humour qui fait la marque de fabrique de l’enseigne de restauration rapide. « On ne peut créer une marque employeur que si elle est alignée avec la réalité du terrain, sinon ce type de campagne ne survit pas aux réseaux sociaux. Chez Burger King, nous sommes des gens qui travaillons sérieusement sans se prendre au sérieux. C’est quelque chose qu’on essaie de cultiver jusque dans notre siège, à Clichy, où on a partout plein de petites blagues. C’est devenu une seconde nature », s’amuse Gaël Mosny, au micro de Laurent Brouat.

« Un vrai rôle sociétal »

Dans cet épisode passionnant de 50 minutes, le DRH revient aussi sur les enjeux de recrutement de la chaîne de fast-food. « En permanence nous recrutons, que ce soit des profils d’équipiers, de managers ou de directeurs. Le recrutement est l’un des enjeux majeurs de Burger King. C’est lié à notre développement en France : chaque année, nous ouvrons 50 à 70 nouveaux restaurants, et nous créons 3 000 postes ». Encore faut-il attirer les candidats, alors même que le secteur de la restauration, rapide notamment, n’a pas bonne réputation. D’où l’intérêt de ces campagnes autour de la marque employeur, mais pas seulement.

« Il faut être pragmatique : personne ne rêve, étant enfant, de travailler dans un fast-food. Mais Burger King a un vrai rôle sociétal : nous créons beaucoup d’emplois, avec un nombre important de profils très différents. Il ne faut pas réduire nos métiers aux seuls étudiants. Nous accueillons une part importante de personnes qui sont en décalage avec l’emploi, sans formation initiale, et nous les faisons monter en compétences grâce à des formations. Par la suite, nous offrons de vraies carrières, avec une politique de mobilité interne qui reste très ancrée », insiste Gaël Mosny.

Un épisode à écouter de toute urgence !