Hellowork renforce son label Super Recruteur

A un an de l’entrée en application de la directive européenne sur la transparence des salaires, Hellowork veut aider les entreprises à se mettre en conformité.

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Les employeurs labellisés Super Recruteur enregistrent jusqu’à 10% de candidatures supplémentaires. © Hellowork

Dans un peu moins d’un an, toutes les offres d’emploi publiées par les entreprises devront indiquer le salaire proposé aux candidats, ou a minima une fourchette de salaire. C’est ce que prévoit, entre autres, la directive sur la transparence des rémunérations, pour laquelle un projet de loi sera présenté au Parlement français à l’automne.

Pour aider les entreprises à se mettre en conformité avec ces nouvelles règles dès à présent, Hellowork renforce son label Super Recruteur. Depuis 2023, celui-ci est délivré aux entreprises qui s’engagent en faveur d’un recrutement clair et transparent. « Ce virage stratégique n’est pas qu’un acte militant : il répond à une attente forte des candidats et produit déjà des effets tangibles. (…) Les employeurs labellisés Super Recruteur enregistrent jusqu’à 10% de candidatures supplémentaires, avec plus de 800 entreprises déjà engagées dans cette démarche », souligne Loïc Le Terrien, directeur exécutif emploi de Hellowork.

6 critères obligatoires

Désormais, pour obtenir ce label, les entreprises doivent :

  • Afficher le salaire (ou une fourchette) sur au moins 70% de leurs offres ;
  • Expliquer clairement le processus de recrutement ;
  • Indiquer la politique de télétravail ;
  • Partager des informations clés sur l’entreprise (effectifs, CA, parité…) ;
  • Répondre à la majorité des candidatures en moins de 15 jours ;
  • Autoriser Hellowork à informer les candidats en cas de refus.

Ces six critères sont obligatoires afin de garantir une transparence complète, alors que jusque-là seul l’affichage du salaire était obligatoire en plus de remplir au moins deux des cinq autres critères.

Les candidats en attente de réponse

Année après année, les enquêtes réalisées par Hellowork auprès des candidats confirment leurs attentes en matière de transparence. Ils veulent connaître le salaire proposé, mais aussi que les recruteurs leur donnent une réponse, y compris lorsque celle-ci est négative. En 2025, plus de 93 % des candidats attendent une réponse lorsqu’ils ne sont pas retenus. C’est même un critère très important pour près de deux tiers d’entre eux (64,5 %)*. Pourtant, 49,5 % disent ne jamais recevoir de réponse. Seuls 11 % déclarent en recevoir systématiquement, 39 % de temps en temps.

« Dans nos enquêtes, les candidats nous disent qu’ils vivent cette absence de retour comme un manque de respect et que ça les frustre. C’est très mauvais pour l’image de l’entreprise, à l’extérieur comme à l’intérieur», estime Laure Baumann, VP Product chez Hellowork.

D’où la nécessité d’inverser la tendance, pour que chaque candidat ait une réponse. « Il est temps d’appliquer la même exigence de transparence [que sur les salaires] à la gestion des candidatures. Certes, informer un candidat d’un refus implique des contraintes. Mais cela participe à une relation plus équilibrée. (…) Un recrutement plus clair et plus respectueux renforce la confiance entre les entreprises et les candidats. Et cette confiance se construit dès le premier échange », insiste François Leverger, directeur général de Hellowork, qui lance un mouvement en faveur d’une meilleure gestion des candidatures dans une tribune.

*Enquête réalisée du 7 avril au 21 mai 2025, auprès de 2 247 candidats et 486 professionnels de ressources humaines.

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