La CIA recrute des agents sur la Toile
La CIA investit le web pour dénicher ses futurs agents. Après avoir diffusé sa campagne de recrutement à la télévision américaine et sur les ondes, l’Agence Centrale de Renseignements américaine a déployé ses bannières de pub sur plusieurs sites généralistes, dont le New York Times, mais également sur l’Arab American News, un hebdomadaire de Detroit qui compte parmi les plus influents auprès des communautés arabo-américaines. En août elle y avait d’ailleurs démarré sa campagne web par une pub du type « un clic pour éviter un nouveau 11 septembre » explique le Figaro, un message un peu trop osé et rapidement retiré… Elle revient plus en douceur avec une campagne sobre mais efficace…
« The Ultimate International Career »
La CIA recherche plusieurs types de spécialistes, des postes détaillés sur son site. Ainsi, sur l’Arab American News, on trouve une offre de « NCS Language Officer » : un expert en langues étrangères (arabe, coréen, perse/farsi…) payé de 51.630 à 94.837 dollars, soit de 39 000 à 71000 euros annuels (de 3000 à 6000 euros par mois), sans compter les multiples avantages. L’Agence recherche également des officiers d’opérations paramilitaires pour travailler à son siège de Washington ou à l’étranger, des chargés des opérations, et bien d’autres encore. L’expérience est de mise, mais la CIA recrute également de jeunes diplômés pour des programmes spéciaux. Parmi les autres opportunités du moment, on trouve des postes d’infirmiers du travail, officiers « collecteurs » de base, etc…
Des critères drastiques
Cependant, ne devient pas agent très spécial qui veut ! Il faut être citoyen américain, posséder a minima le Bac, passer une évaluation médicale et psychologique complète, passer au détecteur de mensonges (cf examen polygraphique dans l’offre) et faire l’objet d’une enquête approfondie ! Et éviter d’avoir consommé de drogues illégales durant les douze derniers mois précédant la candidature. De même, la CIA demande à ses futurs agents de rester discrets sur la nature de leur métier… Alors prêt à « garder l’Amérique en sécurité » ? It’s now or never…