Ils ont créé leur entreprise en franchise
Lancer sa propre activité en étant accompagné, c’est ce que propose la franchise. Plusieurs grandes enseignes en France ont choisi ce mode de développement. Du gagnant gagnant, car pour les franchisés, c’est l’opportunité de faire un placement à moindre risque et de bénéficier de la notoriété de grandes marques déjà bien installées sur le marché. Mais ce qui séduit surtout ces chefs d’entreprise, c’est le soutien proposé par les grandes enseignes auxquelles ils sont rattachés.
Pourquoi ils ont franchi le pas…

« C’est un projet personnel que nous avions depuis longtemps » raconte Yohann Serrand, Franchisé Kermarrec Habitation à Vitré (35). « Suite à une liquidation judiciaire j’ai perdu mon emploi et Marilyn, mon épouse, a été mutée. Ces changements professionnels ont accéléré notre envie de concrétiser ce projet. »
Pour beaucoup de salariés ayant fait carrière dans la distribution, le besoin d’indépendance a fini par se faire ressentir. « J’ai débuté comme vendeur pour finalement accéder au poste de directeur de magasin » résume Philippe Eymard, adhérent Bricomarché à Lamorlaye dans l’Oise. « Mais, après un certain temps, j’ai souhaité travailler pour mon propre compte et devenir chef d’entreprise ». Tony Osorio a été pendant 13 ans chef de magasin. « Quand l’ancien 
Pour Jean-Michel Lenglet, adhérent Bricomarché à Delle près de Montbéliard, il s’agissait d’avoir un projet commun avec sa femme : « A l’époque, je souhaitais quitter mon entreprise. J’ai réussi à convaincre mon épouse de se lancer dans l’aventure Mousquetaires… »
Un accompagnement apprécié
« Lors du lancement de mon restaurant, j’ai ainsi été conseillé financièrement et administrativement pour mener à bien mon projet » raconte Anthony Rivière, le patron du restaurant Poivre Rouge à Saint-Etienne.

Un accompagnement qui « facilite la vie de chef d’entreprise » tout en « garantissant une grande indépendance » selon Philippe Leblond du Roady de Lannion (22), une enseigne des Mousquetaires.
Des formations pour limiter les risques
Mais la plupart des franchiseurs proposent heureusement à leurs franchisés tout un panel de formations. « La formation dispensée par des professionnels du métier nous a permis de maîtriser les dimensions commerciales, management et juridiques indispensables quand on lance son activité » explique Yohann de Kermarrec Habitation. Chez Roady, la formation dure pendant 4 mois et demi. Tous les aspects sont abordés : management, juridique, comptabilité, gestion…

Un accompagnement bénéfique pour l’enseigne de franchise comme pour ses franchisés. « Monter mon entreprise seul aurait été un véritable parcours du combattant » reconnaît Jean-Michel Lenglet, adhérent Bricomarché près de Montbéliard.
Un investissement de départ à mesurer
Pour ne pas avoir de mauvaises surprises, il est nécessaire de bien choisir le réseau de franchise auquel l’on souhaite adhérer. Une enseigne qui fait faillite met en effet ses franchisés sur le carreau. Mais le frein principalement cité est l’investissement au démarrage. Il peut être très variable selon les chaînes. « J’ai comparé les différentes franchises du secteur et j’ai sélectionné Roady pour deux raisons » explique Philippe. « D’abord parce qu’il n’y a pas de droits d’entrée et ensuite, pour l’accompagnement du réseau et du Groupement. » L’apport personnel se monte à 95 000 €. Un investissement sensiblement le même chez Norauto : 100 000 €, plus les droits d’entrée de 20 000 €.
En France, le groupe DIA lui, mise sur deux leviers principaux : la « franchise investisseur » et la « franchise en location gérance ». « Le premier modèle nécessite un apport en fonds propres de 150.000 euros pour créer un magasin » précise Julie Lamolle, Chargée de recrutement franchise au sein du groupe. C’est pourquoi l’enseigne met surtout en avant le principe de location gérance dont l’apport est faible.
Un soutien financier sécurisant
Malgré l’investissement, l’accompagnement proposé par beaucoup de grandes enseignes de franchises permet aux futurs chefs d’entreprise de limiter les dégâts, comme en témoigne Anthony, patron d’un restaurant Poivre Rouge à Saint Etienne. « Lors du lancement de mon restaurant, j’ai ainsi été conseillé financièrement et administrativement pour mener à bien mon projet. » Une aide précieuse pour tous les adhérents car comme le rappelle Bruno Alafort, patron du Poivre Rouge de Saint-Paul-lès-Dax : « en premier lieu, au démarrage de l’activité, c’est le soutien financier qui compte ».
