Faire une grande école : une garantie sur le marché du travail
L’insertion professionnelle des diplômés des grandes écoles est à son plus haut niveau depuis 2010, avec 9 diplômés sur 10 en activité moins de 6 mois après l’obtention de leur diplôme. Insertion, type de contrat, salaires, taux de satisfaction… Les chiffres très positifs relevés par la Conférence des Grandes Ecoles pour sa 26e enquête sur l’insertion professionnelle des jeunes diplômés de ses établissements membres confirment l’appétence des employeurs pour les profils issus d’écoles de commerce. Et candidats en situation de handicap et apprentis ne sont pas en reste… !
Un taux net d’emploi en forte hausse, toutes promotions confondues
Sur la promotion 2017 interrogée en 2018, le taux net d’emploi à 6 mois s’élève à 89,4%,contre 86,5% dans l’enquête précédente. Ce taux atteint 94,5 % pour la promotion 2016 (12 à 15 mois après le diplôme) et 96,9 % pour la promotion 2015 (24 à 27 mois après la sortie de l’école). Autre fait marquant, 62 % des étudiants de la promotion 2017 ont été embauchés avant même l’obtention de leur diplôme. Ce taux n’avait jamais été atteint.
Un CDI pour la plupart
Plus de 8 diplômés sur 10 de la promotion 2017 ont décroché un contrat à durée indéterminée, soit une hausse de 2 points par rapport à l’année dernière (81,1 % contre 79,1 % l’an passé). Ce chiffre est nettement supérieur à la moyenne du pays puisqu’en France 62 % des jeunes disposant d’un Bac+5 décrochent un CDI 12 mois après l’obtention de leur diplôme (Source : Apec – Baromètre 2018 – jeunes diplômé(e)s de la promotion 2016).
Des salaires en hausse et élevés
En 2018, le salaire brut moyen annuel des jeunes diplômés à l’entrée dans la vie active enregistre une hausse sensible en France et reste stable tous pays confondus.
Pour les diplômés des écoles de management, les perspectives de salaires à 2 ans sont très favorables : ils peuvent envisager 2600 € de plus en 2 ans. Hors primes, le salaire moyen d’un manager qui travaille en France augmente d’environ 1200 € la première année et 1 400 € la seconde année : 34 900 € à la sortie de l’école, 36 100 € avec un peu plus d’un an d’ancienneté, 37 500 € un peu plus de deux ans après l’obtention de son diplôme. Les perspectives d’évolution de salaires pour les ingénieurs sont également bonnes : ils peuvent envisager 2000 € de plus après 2 ans d’expérience professionnelle avec + 400€ la première année et + 1500 € la deuxième année.
L’apprentissage : un accélérateur d’insertion professionnelle
Sur les 14,5 % d’apprentis qui ont répondu à l’enquête de la promotion 2017,91% ont décroché un emploi dans les 6 mois après l’obtention du diplôme. Ce taux, en progression de 0,5 point par rapport à 2017, est supérieur de 1,6 point à l’ensemble des diplômés des Grandes écoles. En 2018, ils sont près de 40 % à avoir été embauchés dans leur entreprise d’accueil.
Diplômés handicapés : une situation proche des autres diplômés
Cette année, le volet handicap a été abordé pour la première fois dans l’enquête Insertion de la CGE. Sur la promotion 2017, 1,4 % des diplômés ont disposé d’un aménagement lié au handicap lors de leurs études. Leur situation à la sortie de l’école est assez proche de celle de l’ensemble des diplômés : 7 sur 10 sont en activité professionnelle, ce qui montre une bonne insertion professionnelle, caractérisée par un taux net d’emploi net élevé à 86,4 %, mais qui reste cependant inférieur de 3 points à celui de l’ensemble des diplômés (89,4 %). S’agissant de la reconnaissance qualité de travailleur handicapé (RQTH), moins de 1 % des diplômés en activité professionnelle en bénéficient dans leur emploi.
L’égalité entre hommes et femmes, seul bémol
Malheureusement, certains clichés ont la vie dure ! Tous les indicateurs sont moins favorables aux femmes avec des écarts comparables à ceux observés les années précédentes, sur le taux net d’emploi (4 points d’écart), la part des emplois en CDI (11 points d’écart), le statut cadre (11,3 points d’écart), mais aussi le niveau de salaire, avec un différentiel qui s’amplifie avec l’ancienneté.
Les TPE/PME, 1er employeur des diplômés des Grandes écoles
En 2018, 39,3% des diplômés des Grandes écoles ont privilégié une entreprise de moins de 250 salariés à la fin de leur cursus. Cette proportion est stable par rapport à l’année dernière (39,8 %) et confirme l’intérêt des étudiants pour les TPE/PME.
L’entrepreneuriat progresse, notamment chez les managers
Parmi les diplômés des Grandes écoles, 3,3 % ont choisi l’aventure entrepreneuriale en 2018. La proportion de créateurs d’entreprises chez les managers est de 4,7 %, soit une augmentation de 0,9 point par rapport à 2017, tandis que pour les ingénieurs elle reste stable.
Des jeunes actifs satisfaits de leur emploi
Parmi les diplômés des Grandes écoles en activité professionnelle, 82,8% se disent « satisfaits » ou « très satisfaits » de leur emploi. Ils étaient interrogés selon les critères suivants: leurs conditions de travail, les relations avec leurs collègues, leur niveau de rémunération, leur niveau d’autonomie et de responsabilité et leur localisation géographique.
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