Sept stades à rénover, quatre nouveaux à construire, près d’1,7 milliard d’euros pour des grands chantiers… le football c’est aussi une histoire de chiffres. La France, qui vient d’être désignée pour accueillir l’Euro 2016 de football, compte bien sur cette « manne » pour créer des emplois. Car le foot business, c’est aussi de l’activité et pas uniquement du spectacle. La Fédération française de football évoque au total 15.000 emplois générés par l’organisation de cette grande compétition sportive. D’abord pour bâtir et rénover les douze stades choisis pour accueillir les matches des sélections européennes. Mai aussi ensuite autour de ces nouveaux centres d’affaires que sont en train de devenir les stades… Et là ce sont plus de 4000 emplois durables qui devraient être créés dans la surveillance, la restauration, le commerce, les services…
Tout devra être prêt en 2014 Alors 2016 évidemment c’est loin, mais les chantiers devraient commencer rapidement à Lille, Lyon Nice et Bordeaux où des stades flambants neufs vont sortir de terre. A Lens, Toulouse, Marseille, Strasbourg, Saint-Etienne, Nancy et Paris (Stade de France et Parc des Princes), les travaux d’aménagement et d’agrandissement vont eux aussi créer de l’activité dans le secteur du BTP. Selon RFI, « les trois géants français du BTP Vinci, Bouygues et Eiffage sont déjà dans les starting-blocks ». Côté financement en revanche l’attribution de l’Euro 2016 à la France ne fait pas que des heureux, notamment chez les élus. Certaines villes ont même renoncé à accueillir les matches par peur du budget nécessaire à la rénovation des stades. C’est le cas dans l’Ouest où Rennes et Nantes ont jeté l’éponge. En attendant 2016, il va falloir faire vite, les stades devront être finis dès 2014 et, à l’exception de celui de Lille, aucun chantier n’a encore véritablement commencé. Dernière bonne nouvelle en plus des créations d’emplois à venir : la France n’aura pas besoin de passer par les qualifications pour pouvoir jouer à domicile…