Agent secret, un métier presque comme les autres
Agent secret, un métier qui fait rêver… Pourtant les candidats ne se pressent pas aux portes de la DGSE (Direction Générale de la Sécurité Extérieure). Plus que jamais, les métiers du renseignement sont loin des clichés véhiculés par le cinéma ou les romans de gare. Ces emplois très spéciaux demandent des compétences techniques et linguistiques très pointues. D’où une certaine pénurie de candidats à l’instar des autres secteurs «en tension», comme le BTP ou l’informatique. Si la comparaison s’arrête là, l’espionnage à la française (on dit «renseignement» de nos jours) manque cruellement de bras et de cerveaux. C’est un fait.
Comment devenir agent de renseignement ?
Selon La Tribune, la DGSE est ainsi en panne de recrutement et « 80 postes sont restés vacants en 2007 ». Le manque de compétences rares n’explique pas tout, selon cet article , les salaires ne seraient pas mirobolants… Pas de quoi se payer des Martinis Dry à chaque sortie, encore moins des virées au casino au volant d’une Aston Martin. Décidément le mythe de l’agent secret flambeur a du plomb dans l’aile ! Les 4.406 salariés de la DGSE (dont les 2/3 sont des civils) sont des fonctionnaires presque comme les autres, avec un concours d’entrée et trois catégories. Pour en savoir plus, il suffit de se rendre sur la rubrique recrutement du site de la DGSE. Vous y trouverez toutes les infos sur les profils et les carrières. Comme pour n’importe quel autre métier…
- (L’image est tirée du site Intelink)