L’état de l’emploi intérimaire en 2012

Les professionnels s’alarment des promesses du gouvernement
Alors que le recul de l’activité de l’intérim était supérieur à 10% courant mai, les membres du Prisme se sont dits inquiets par les mesures promises par le gouvernement. Selon eux, un éventuel abaissement des allégements de charges sociales sur les bas salaires à 1,5 Smic, au lieu de 1,6 aujourd’hui « pénaliserait fortement l’intérim » et représenterait « 25% de charges sociales en plus » pour les entreprises. Le contrat de génération proposé par le président de la République semble au contraire avoir les faveurs du Prisme qui fera des propositions à ce sujet lors de la conférence sociale des 9 et 10 juillet prochain. Les professionnels du Prisme ont également profité de la présentation de leur bilan pour justifier que la précarisation de l’emploi « ne s’est pas faite dans l’intérim mais dans les CDD ».
Une étude de l’Observatoire des métiers et de l’emploi rappelait récemment que si l’intérim est un moyen d’accéder à l’emploi, en période de crise il est néanmoins difficile d’accéder à un statut plus stable.
