Deux nouvelles écoles dédiées aux métiers du web
Alors que les emplois liés au web poursuivent leur développement, le secteur de la formation semble enfin lui emboiter le pas. En ce début d’année, trois entrepreneurs notoires du web, Jacques-Antoine Granjon (vente privée), Marc Simoncini (Meetic) et Xavier Niel (Free), ont en effet annoncé la création d’une école dédiée aux métiers du web (vu sur www.syljean.com). Baptisée École européenne des métiers de l’Internet (EEMI), elle assurera une formation en trois ans post-bac.
Coller aux besoins des entreprises
Le cursus de l’EEMI se répartit en 5 secteurs : du classique avec la programmation multimédia, la gestion de projet, voir le graphisme, mais aussi de nouveaux aspects du web comme le webmarketing et la communication (type : community management). A chaque fois, le but est de coller au maximum aux besoins des entreprises, avec une spécialisation par métier. Une préoccupation que résume ainsi Jacques-Antoine Granjon : « l’arrivée sur le marché du travail de femmes et d’hommes formés à ces métiers de l’Internet » est très importante « pour assurer pérennité et croissance à nos entreprises ».
Du reste, ces trois chefs d’entreprise ne sont pas les seuls à se lancer sur ce secteur, le groupe de formation Ionis ayant annoncé la création de son école Sup’ Internet. Le principe sera sensiblement le même que pour l’EEMI avec un cursus en trois ans post-bac. Les métiers seront en revanche répartis en trois pôles : développement, graphisme/contenus et business.
Une formation onéreuse
Si les débouchés à la sortie de ces écoles semblent prometteurs, elles se montrent assez couteuses. Le cursus de Sup’ Internet est en effet facturé 5.000€ par an pendant trois ans. Celui de l’EEMI est encore pire, de l’ordre de 7.000 à 9.000€ par an. Pour compenser cela, les écoles ont déjà annoncé la mise en place de partenariat avec des banques, pour des prêts étudiants. Preuve, s’il en fallait, que le web est devenu un marché juteux.
Pour en savoir plus, consultez le site de Sup’ Internet et le site de l’EEMI.