Désirs d’emploi et quête de sens

Avec ce titre un peu énigmatique, c’est l’heure de retrouver notre zapping de l’emploi. Un tour d’horizon totalement subjectif de l’actualité de l’emploi sur Internet.

• On commence avec le débat du mois. Le sujet : faut-il absolument buzzer pour trouver un emploi aujourd’hui ? Non bien sûr mais certains font preuve d’imagination pour se faire remarquer. Par exemple en surfant sur le bad buzz du site Désirs d’avenir, détourné en CV en ligne sur www.desirsdemploi.org. Ou en essayant de créer un suspense insoutenable avec un teasing et des indices dévoilés au compte-gouttes depuis des jours : www.ilestderetour.fr vient de faire son coming-out, il s’appelle Philippe Dupuis et il est de retour… sur le marché du travail. Apparemment le rose est tendance en ce moment… Bonne chance à tous les deux.

• Dans le domaine de la recherche d’emploi un peu plus classique, signalons quelques articles intéressants avec des packs de 6 conseils : 6 conseils pour trouver un job sur le Web chez Jobetic, 6 pièges qui ruinent votre CV, et 6 CV passés au crible par les recruteurs sur le Figaro. Sinon dans un genre plus anecdotique, vous pouvez consulter le manuel de jardinage à l’attention des chercheurs d’emploi et sur Clubic une liste de logiciels utiles pour trouver un job.

• Deux bonnes nouvelles : un amendement vient d’être déposé pour encadrer un peu plus les stages et éviter les abus. (à lire sur Libération.fr). Autre bonne nouvelle ( ?) traiter son patron de fils de p… n’est pas un motif de licenciement, du moins en Catalogne.

• Au rayon second degré, allez donc lire ce billet de Guilhem Bertholet qui pose cette question politiquement incorrecte : Faut-il interdire l’entrepreneuriat aux femmes ? Et surtout ne cliquez pas sur ce lien où vous verrez 50 animaux en costume de travail.

• Pour terminer voilà une vidéo qui va buzzer : quand HEC Paris fait sa pub, ce n’est pas à moitié. Un clip réalisé par Ogilvy qui montre le parcours rêvé d’un diplômé de l’école des Hautes études commerciales. Déclinant les offres alléchantes pour choisir l’environnement et les projets d’avenir. C’est presque trop beau pour être vrai. Coïncidence, HEC est aussi le sujet d’un livre de Florence Noiville sur cette quête de sens qui taraude nos élites : « J’ai fait HEC et je m’en excuse ».

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