L’hôtellerie-restauration reste en tête des secteurs où l’on démissionne le plus
C’est ce qu’indiquent les derniers chiffres publiés par la Dares.
Un niveau de démission supérieur à celui d’avant crise sanitaire
Sans surprise, les démissions de CDI ont connu une baisse marquée lors de la pandémie de 2020, baisse qui s’est prolongée jusqu’au deuxième trimestre de 2021. Fin 2022, tous les secteurs affichent un taux de démission nettement supérieur à celui de 2019, mais la Dares précise que ces taux « restent sans commune mesure avec la Grande démission observée outre-Atlantique. »
Si les secteurs suivent des tendances similaires, on observe toutefois des disparités : dans l’hôtellerie-restauration, la baisse des démissions pendant la crise sanitaire a été plus marquée que dans les autres secteurs et elle s’est poursuivie plus longtemps, en lien avec les différents confinements. A l’inverse, la construction, l’enseignement, la santé et l’action sociale ont connu une baisse moins forte et moins longue.
L’hôtellerie-restauration, secteur avec le plus fort taux de démission
C’était déjà le cas en 2019, et c’est toujours dans l’hôtellerie-restauration qu’on démissionne le plus avec un taux de plus de 30% en 2022 (contre 27,7 en 2019). Mais tous les secteurs sont concernés par la hausse des démissions. Les hausses relatives les plus fortes ? L’industrie (+31%), l’enseignement, la santé et l’action sociale (+24%) et le commerce (+24%).
Les derniers chiffres de la Dares nous apprennent par ailleurs que les embauches se replient de nouveau au 4e trimestre 2022, avec une baisse de 1,6% pour un total de 6 483 800 de contrats signés dans le secteur privé.
Bien s’équiper pour bien recruter
