Ce qu’il faut retenir du Blue Monday en 2021
C’est simple : il n’existe pas vraiment, c’est une invention marketing.
On cherchait comment vous en parler sans plomber un peu plus le début d’année et sans non plus partir sur les 10 raisons de faire du Blue Monday le plus beau jour de l’année. Finalement, Le Monde nous a donné la meilleure des raisons en nous confirmant ce dont on se doutait : le Blue Monday n’existe pas.
Un concept marketing devenu un marronnier dans la presse
Le Blue Monday n’est rien d’autre qu’une commande d’une agence de pub : l’équation qui a permis de calculer que le troisième lundi de janvier était précisément le jour plus déprimant de l’année n’a rien de scientifique. Mais le Blue Monday est rapidement devenu un prétexte facile à dégainer pour créer du contenu léger et divertissant. On plaide coupable, d’ailleurs, mais c’était en 2019, dans le monde d’avant !
Un Blue Monday qui ne fait plus vraiment sourire
Depuis quelques mois, les services RH sont les destinataires de nombreux conseils, voire avertissements, au sujet de la santé psychologique de leurs salariés. Isolement, conduites addictives, perte de sens… les facteurs à surveiller sont nombreux et la prise en charge des risques psychosociaux, un chantier aussi lourd qu’essentiel.
Dans ce contexte, le Blue Monday ne semble plus vraiment à sa place dans l’open space, et les articles de conseils destinés à éviter la déprime passeraient presque pour cyniques. Et si on passait à autre chose ?