Baromètre HelloWork : les 10 infos à retenir pour les recruteurs

Comment se porte le marché de l’emploi en ce début d’année ? Coup de projecteur sur les principales conclusions du baromètre trimestriel HelloWork*.

Le nombre de recrutements s’est stabilisé fin 2023

Après un premier semestre euphorique sur le front des recrutements (+17% d’offres d’emploi publiées sur hellowork.com par rapport au premier semestre 2022), la tendance est à la stabilisation. On note une progression de 8,5% des offres mises en ligne sur la fin de l’année par rapport à fin 2022, dans un contexte de ralentissement de la croissance économique. En 2023, 9 652 119 offres d’emploi ont été publiées sur la plateforme, ce qui porte la hausse du volume d’offres à 13% sur l’ensemble de l’année.

« En 2023 les entreprises, des cabinets de recrutement et les entreprises de travail temporaire ont continué de recruter malgré un ralentissement de la croissance. Les marges des entreprises et les carnets de commandes, mis à part dans le BTP (logement neuf, l’immobilier) ou certaines enseignes de la distribution, les ont poussés à continuer de recruter notamment pour remplacer les départs (démission à des niveaux records), tout en continuant à créer des postes », commente David Beaurepaire, directeur délégué d’HelloWork.

Le CDI et l’intérim ont le vent en poupe

Les CDI représentent 46% des offres d’emploi publiées sur hellowork.com en 2023. Soit une progression de 26% par rapport à 2022 ! Les contrats en intérim arrivent juste derrière, avec 42% du volume total d’offres (+4% de hausse par rapport à 2022). Les CDD ne comptent que pour 9% de l’ensemble des offres parues sur l’année.

Avec 2,8% des offres, l’alternance continue de progresser (+27% par rapport à 2022), à la faveur de la prolongation des aides gouvernementales à l’embauche.

L’Ile-de-France et l’Auvergne-Rhône-Alpes sont les régions les plus dynamiques

L’Ile-de-France concentre 16% du volume nationale des offres diffusées sur la plateforme. Elle est suivie par les régions Auvergne-Rhône-Alpes (14% des offres), Pays de la Loire (10%) et Nouvelle-Aquitaine -10%).

Un tiers des offres d’emploi concentrées dans les 20 plus grandes métropoles

35% des offres sont localisées dans les bassins d’emploi des vingt plus grandes métropoles françaises. On retrouve dans le trio de tête le Grand Paris, la métropole de Lyon et celle d’Aix-Marseille-Provence. Viennent ensuite, dans l’ordre, les métropoles de Nantes, de Bordeaux, de Lille, de Toulouse, de Rennes, de Strasbourg et de Grenoble.

Caen en tête des villes moyennes

En 2023, les villes moyennes ne sont pas en reste. Les dix communes les plus dynamiques de cette catégorie représentent 6% de l’ensemble des offres tout contrats confondus. La communauté urbaine de Caen-la-Mer arrive en première position, suivie par celle d’Angers-Loire-Métropole.

L’auxiliaire de vie est le métier qui recrute le plus en CDI

Si on s’intéresse, à présent, aux métiers les plus recherchés par les recruteurs, en 2023, l’auxiliaire de vie arrive en tête des offres à pourvoir en CDI. Le collaborateur comptable, le gestionnaire de paie, l’aide ménager et le technicien de maintenance industrielle complètent le haut du classement.

Le métier de professeur arrive en tête des offres de CDD à pourvoir

Côté CDD, ce ne sont pas tout à fait les mêmes fonctions qui sont les plus recherchées : le professeur occupe le haut du podium, talonné par l’assistant maternel. Viennent ensuite le conseiller de vente, l’aide-soignant ou encore l’assistance administratif.

Les caristes sont les professionnels les plus recherchés en intérim

Les métiers qui recrutent le plus en intérim sont, quant à eux, ceux de cariste, d’opérateur de production, de préparateur de commande, d’électricien et de maçon.

Les chargés de communication occupent le haut du podium des offres en alternance

Enfin, les offres de contrat en alternance concernent principalement des postes de chargé de communication, de chargé de recrutement, d’assistant commercial, d’employé de commerce et de chargé de développement commercial.

« Des premiers signaux positifs pour 2024 »

« Les premiers signaux pour 2024 restent positifs sur fond de probable détente de l’inflation et des taux d’intérêts, observe David Beaurepaire. Nous restons optimistes sur une perspective moyen terme du fait de la démographie et des futurs besoins en main d’œuvre, ce qui n’empêchera pas des baisses conjoncturelles. »

*Méthodologie : analyse basée sur 9 652 119 offres d’emploi diffusées sur la plateforme hellowork.com du 1 er janvier au 31 décembre 2023.