« Tous les recruteurs dans l’armée ont une première partie de carrière opérationnelle »

Le Général Frédérick Devanlay, sous-directeur recrutement au sein de l’Armée de l’air et de l’espace, est l’invité du nouvel épisode de Prolongation(s), le podcast de Hellowork présenté par Laurent Brouat.

Podcast armée de l’air
Le Général Frédérick Devanlay est l'invité du podcast Prolongation(s). © Hellowork

C’est sur la base aérienne 705 de Tours que Laurent Brouat a rencontré le Général Frédérick Devanlay pour ce nouveau numéro du podcast Prolongation(s) by Hellowork. Le Général de brigade aérienne 2 étoiles est sous-directeur Recrutement réserves jeunesse à la DRH au sein de l’Armée de l’air et de l’espace. Cela fait plus de 37 ans qu’il est dans l’Armée de l’air, où il est entré comme 2e classe au moment de son service militaire. Depuis, il a gravi les échelons, jusqu’à prendre la sous-direction d’une des trois composantes de la direction des ressources humaines de l’armée de l’air à Tours. Au micro de Laurent Brouat, il nous parle de ses enjeux en matière de recrutement et plus largement du métier de recruteur dans l’armée.

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Faire connaître les différents métiers de l’armée de l’air

« Tous les conseillers en recrutement ont eu une première partie de carrière opérationnelle. C’est important », entame-t-il. Ça leur permet de savoir de quoi ils parlent lorsqu’ils échangent avec des jeunes intéressés pour rejoindre cette branche de l’armée qui recrute chaque année entre 3 700 et 4 000 jeunes de 17 à 30 ans. Pour les convaincre, l’armée s’appuie aussi sur les centaines de jeunes déjà élèves dans les écoles de l’armée, comme l’École d’enseignement technique de l’armée de l’air et de l’espace, située à Saintes. L’un des principaux enjeux : faire savoir qu’au-delà du métier de pilote, il existe toute une myriade de métiers, des mécaniciens aux contrôleurs aériens, en passant par les météorologistes ou encore les mécanos armement.

« Il n’existe qu’une seule qualité pour devenir aviateur : avoir envie. Le reste, on s’en occupe. On vous formera, on vous éduquera », raconte le Général Frédérick Devanlay. « Dans l’armée, tout le monde a sa place, on recrute de la 3e à Bac +5. On trouvera toujours un métier où la personne s’éclatera », poursuit-il.

L’immersion et les réseaux sociaux

Parmi les techniques de recrutement utilisées, l’immersion, pour plonger les jeunes dans la réalité des métiers. C’est ce que déploie, par exemple, l’Armée de l’air au salon Expérience Alpha. En plus des traditionnels job dating, l’armée va aussi sur les réseaux sociaux. « Pour toucher notre cible, nous devons aller là où les jeunes sont. L’époque du vivons caché est révolue. L’armée de l’air très connue mais a besoin de transformer l’essai en attirant les jeunes », insiste encore le Général Frédérick Devanlay.

Un épisode à écouter sans plus attendre !

Visuel promo

Bien s’équiper pour bien recruter