3ème mois de l’économie sociale et solidaire

« Economie sociale » le terme n’est pas nouveau, Charles Dunoyer l’avait déjà employé en 1830 dans son « nouveau traité d’économie sociale ». Aujourd’hui, l’économie sociale et solidaire est plus que jamais d’actualité. Surtout en ce mois de novembre avec le lancement de la 3ème édition du mois de l’économie sociale et solidaire (ESS). L’occasion d’en savoir plus sur ces activités qui placent l’homme et la planète au coeur de leur projet.

2 millions de salariés
Malgré plus de 2 millions de salariés (soit 5 fois plus que dans l’automobile) et 215.000 établissements, l’économie sociale et solidaire reste mal connue. L’ESS répond pourtant à une double préoccupation : des métiers qui ont du sens et une manière d’entreprendre beaucoup plus responsable. L’ESS regroupe en fait quatre grandes familles : les associations, les mutuelles, les coopératives et les fondations. Des établissements qui travaillent dans tous les secteurs mais qui fonctionnent selon quatre principes qui sont rarement prioritaires dans l’économie « traditionnelle » : un fonctionnement démocratique, une libre adhésion, la priorité donnée au social plutôt qu’au profit et un investissement solidaire des bénéfices. Et en plus ça marche !

Une autre finance est possible
Entre 2001 et 2006 les emplois dans l’ESS ont progressé de 13,5%. Pour développer encore plus ces activités responsables, le rapport Vercamer a fait plus de 50 propositions en avril dernier. Des propositions qui évoquées lors des nombreux débats et manifestations organisées partout en France pendant cette 3ème édition du mois de l’ESS.
En parallèle, le coup d’envoi de la 3ème semaine de la finance solidaire a aussi été donné aujourd’hui. Jusqu’au 10 novembre, les investisseurs pourront découvrir les placements solidaires et citoyens. Une autre manière responsable de créer de la richesse.

Voir le programme du mois de l’ESS et celui de la semaine de la finance solidaire.