Les Français sur le podium… de la productivité
Les travailleurs français ont souvent mauvaise presse à l’étranger : les 35 heures tatouées sur la peau, la grève toujours en étendard, les pauvres frenchies seraient à la ramasse au niveau de la performance…
Que nenni ! Les chiffres sont là, c’est même le BIT qui l’affirme : nous ne sommes pas si nuls en terme de productivité, au contraire. Dans un rapport publié début septembre, le Bureau International du Travail place ainsi la France en quatrième position au niveau de la valeur ajoutée par personne employée. Juste derrière la Belgique (3ème) le Luxembourg (2ème) et les Etats-Unis qui trustent toujours les médailles d’or toutes compétitions confondues. Et en mesurant la valeur ajoutée par heure travaillée, le classement est bien différent : la Norvège détient le plus haut niveau de productivité du travail, suivie par les États-Unis et… la France.
Mais derrière ce classement, plutôt flatteur pour nous, se cache une autre réalité du monde du travail sur notre planète. D’après le BIT la combinaison du travail, du capital et de la technologie et le manque d’investissement dans les ressources humaines mènent au «gaspillage du potentiel productif des travailleurs». L’une des principales causes de la pauvreté… D’après ce rapport en effet, près de la moitié des femmes et des hommes qui travaillent sont vulnérables face à la pauvreté et «un tiers de la population en âge de travailler dans le monde, ne participe pas du tout au marché du travail».