Evangéliste, un métier d’avenir
Non vous ne rêvez pas, évangéliste est un vrai métier. Il ne s’agit pas de rédiger des évangiles (quoique) mais bien de colporter la «bonne nouvelle» de la marque pour laquelle vous travaillez. Du prosélytisme, de la veille stratégique web, un peu d’animation de communauté, des billets pour un blog : les missions d’un évangéliste peuvent être variées. Il intervient à la fois en amont et en aval des projets technologiques, surveille les tendances du web et participe aux événements, salons ou conférences de son secteur, ainsi qu’au lancement et tests de produits ou services en version béta. Un peu de com’, de marketing, de knowledge management, l’évangéliste a plus d’une corde à son arc…
Cette terminologie vient évidemment des pays anglo-saxons où la connotation religieuse est moins péjorative. L’origine du mot évangéliste (qui signifie en grec «bon message» et par extension «bonne nouvelle») correspond parfaitement à ce nouveau métier au croisement des univers de la communication, du marketing et de la publicité. Avec Internet, diffuser le «bon message», celui qui est repris en chœur par tous les fidèles internautes, est devenu primordial. Le métier d’évangéliste (qui n’a rien à voir avec le métier peu recommandable de télévangéliste) devrait donc considérablement se développer dans les années à venir.