Les chiffres du chômage en 2023

Nombre de demandeurs d’emploi, montant de l’allocation, durée d’indemnisation,… quels sont les chiffres du chômage en 2023 ?

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À partir du 1er février 2023, un coefficient est appliqué à la durée d'indemnisation chômage. Celle-ci varie selon la situation du marché du travail. (GettyImages/Chinnapong)

5 113 400 demandeurs d’emploi

Au dernier trimestre 2022, la France métropolitaine compte 5 113 300 demandeurs d’emploi : ce qui regroupe les 2 834 000 personnes sans emploi (catégorie A) et les 2 279 300 exerçant une activité réduite (catégories B et C).

On dénombre également 706 900 personnes inscrites à Pôle emploi et qui ne sont pas tenues de rechercher un emploi : soit parce qu’elles sont non immédiatement disponibles et sans emploi (catégorie D, par exemple : formation, contrat de sécurisation professionnelle, maladie), soit parce qu’elles exercent un emploi (catégorie E, par exemple : création d’entreprise, contrat aidé).

7,2%

Le taux de chômage en France (hors Mayotte) s’élève à 7,2% au quatrième trimestre 2022 et pour l’ensemble des inscrits. Cela représente une baisse de 4,6% par rapport au quatrième trimestre 2021. Cette baisse est particulièrement importante parmi les demandeurs d’emploi de catégorie A : -9,3% en un an.

-24,1%

La baisse du nombre d’inscriptions à Pôle Emploi liées à des licenciements économiques en 2022 par rapport à 2021. Le licenciement économique ne représente désormais que 1,2% du total des entrées dans l’indemnisation chômage. Le premier motif d’inscription à Pôle Emploi reste la fin de contrat (19,2%), juste devant le retour d’inactivité (la recherche d’un emploi après une période d’inactivité, une fin de maternité, de maladie ou de formation) avec 19%.

30,42 €

Il s’agit du montant minimum net de l’allocation chômage ARE (Aide au retour à l’emploi) après un emploi à temps plein. Le montant maximum est quant à lui de 274,80 € brut par jour. Si le demandeur d’emploi suit une formation, il bénéficie de l’allocation AREF (Aide au retour à l’emploi formation) dont le montant minimum net est fixé à 21,78€.

Dans les deux cas, le montant perçu au titre de l’ARE ou de l’AREF est imposable.

6 mois

Depuis le 1er décembre 2021, en application de la réforme de l’assurance chômage, il faut avoir travaillé 6 mois (contre 4 précédemment), au cours des 24 derniers mois, pour ouvrir ses droits ou bénéficier de leur rechargement. Cela représente 130 jours ou 910 heures de travail.

16,1 %

La part des inscrits quittant Pôle Emploi car ils ont trouvé un emploi. C’est le deuxième motif de sortie du système d’indemnisation, loin derrière la cessation d’inscription pour défaut d’actualisation mensuelle (46,7%).

730 jours

Pour une personne de moins de 50 ans, c’est la durée maximum d’indemnisation : ce qui représente 24 mois. Pour une personne entre 53 et 54 ans, la durée maximum d’indemnisation est portée à 913 jours soit environ 2 ans et demi. Pour une personne d’au moins 55 ans, la durée maximum d’indemnisation est de 1 095 jours soit 36 mois. Pour les seniors de 62 ans ou plus dont l’indemnisation est en court depuis au moins un an, celle-ci peut être prolongée au-delà de la durée prévue et au plus tard jusqu’à l’âge du départ en retraite à taux plein.

0,75

Le coefficient actuellement appliqué à la durée initiale d’indemnisation chômage : celle-ci diminue donc de 25%. Cette nouvelle règle est à l’oeuvre depuis le 1er février 2023 pour les fins de contrats de travail intervenues à compter de cette date. Ce coefficient pourra varier selon la situation du marché du travail : si le taux de chômage dépasse 9% ou qu’il progresse de plus de 0,8 point en un trimestre, le coefficient repassera à 1 et la durée d’indemnisation sera rallongée.

5 ans

Les salariés ayant au moins 5 ans d’ancienneté dans leur entreprise ou 5 ans de travail ininterrompu peuvent bénéficier de l’assurance chômage en cas de démission pour réaliser un projet professionnel. D’autres démission peuvent donner lieu à une indemnisation par Pôle emploi. Il s’agit des démissions dites « légitimes » : 17 cas sont recensés parmi lesquels un mariage ou Pacs accompagné d’un changement de lieu de résidence, une démission pour suivre un conjoint qui déménage pour exercer un nouvel emploi, un enfant handicapé admis dans une structure d’accueil hors du lieu de résidence, etc.

 

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