Les multiples bienfaits de la sieste au travail

Pourtant réputée réparatrice, on ne peut pourtant pas dire que la sieste est entrée dans les moeurs au travail. On lui préfère même le terme « temps de récupération d’entreprise » qui fait plus pro. Un tabou bien mal justifié puisque les bienfaits d’une sieste au bureau (« nap » en anglais) ou même d’une micro-sieste ne sont plus à prouver : elle est rentable pour l’entreprise puisqu’elle diminue les risques psychosociaux, limite l’absentéisme et de ce fait, augmente la productivité du salarié. Alors qu’est-ce qu’on attend ?! Plusieurs entreprises montrent l’exemple. Elles ont installé des espaces dédiés au dodo dans leurs locaux : la société Sadir en Midi-Pyrénées, PricewaterhouseCooper (PwC), Réunica, Novius, France Télécom et d’autres encore…

20 minutes pour une meilleure performance

L’infographie ci-dessous fait un topo des différentes sortes de sieste : la nano-sieste en réunion (10 à 20 secondes), la micro-sieste sur sa chaise (1 à 5 minutes), « le temps de récupération » (« power nap » de 20 minutes environ, la plus courante), et la longue sieste (50 min) du « paresseux ».
Mais le graphique démontre surtout que la sieste a nombreux bienfaits pour les salariés : amélioration de la vigilance, meilleure humeur, meilleur sommeil pendant la nuit, renforcement des capacités mentales… Selon les études, 2 à 5 minutes de sieste peut vous requinquer et 5 à 20 minutes de sieste, améliorer vos habiletés motrices et la performance.

Les « early adopters »

L’infographie ci-dessous recense les entreprises qui l’on adopté : on y trouve Nike, Google ou British Airways-Continental. Mais seulement 6% des sociétés américaines avaient démocratisé la sieste en 2011. On découvre également quels pays sont adeptes des pauses sommeils et quels personnages connu de l’histoire faisaient la sieste : Napoléon, Margaret Thatcher, Bill Clinton, Einstein… En bref, suivez l’exemple et dormez, c’est bon pour votre productivité !

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